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Channel: Enseignants pour l'enfance

La citation de l'été

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"Le fils d'ouvrier agricole et de femme de ménage que je suis s'en est sorti grâce à une école qui n'existe plus".
Michel Onfray


Vacance de site

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L'équipe des "Enseignants pour l'enfance" prend le large pour quelque temps. Notre site reprendra son activité habituelle à la fin du mois d'août. Nous souhaitons à tous un bel été.

Contre l'idéologie du genre à l'école : signez la lettre ouverte au Ministre

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Le groupe "Citizen Go" propose de signer une lettre en ligne adressée au Ministre de l'Education nationale.

Demandant à ce dernier son "aide pour supprimer des programmes tout ce qui déstructure les enfants", la missive rappelle que " l'école de la République" a d'abord "vocation à instruire les élèves".

Opportune en ce temps de rentrée, la lettre est relayée par de nombreux groupes et associations. Et elle est à signer ici : http://www.citizengo.org/fr/ed/95669-lidentite-des-enfants-nest-pas-un-jeu?m=5&tcid=40326524

Écriture inclusive : il y a encore des « progrès »à faire

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En prenant connaissance du « Guide du rendez-vous de carrière » (document téléchargeable sur http://www.education.gouv.fr/cid118572/rendez-vous-carriere-mode-emploi.html) on découvre à divers endroits la mise en pratique de ce qui est pudiquement appelé«écriture inclusive ».
J'ai quelques suggestions à transmettre à qui de droit, pour améliorer cette mode dans les documents émanant du ministère :
- s'abstenir d'utiliser un point bas alors qu'il faudrait un point médian : « agent.e.s » est fautif, il faut écrire « agent*e*s » (si je peux le faire sur mon ordinateur, au ministère, on doit pouvoir le faire sur leurs ordinateurs, non ?) [1]
- j'ai bien aimé« l'inspecteur*rice » ; je me vois bien disant « Bonjour, Madame l'inspecteurice ! »
- pour l'usage de l'article défini, lire « la*le » laisse présager que dans peu de temps on n'écrira plus « inspecteur*ice » mais « inspectrice*eur », d'où la salutation « Bonjour, Monsieur l'inspectriceur ! » [2]

PS : les « points médians » font une vraie résistance, les sots réactionnaires ! Nous avons dû compenser par des *astérisques* pour rester compréhensibles...


[1] Bizarre, bizarre : ces points médians insérés, pourtant bien visibles dans mon document, ne subsistent pas après un copié-collé dans mon logiciel de messagerie. Certains logiciels de messagerie feraient-ils de la résistance à l'écriture inclusive ? On va voir ça ! je n'ai pas l'habitude qu'on me résiste… Je ne suis pas femme (et fière de l'être) pour rien. Après tout, ne dit-on pas « ce que femme veut …» ?

[2] Depuis l'écriture de cet article, certains points ont été rectifiés : plus d'écriture inclusive pour les « inspecteurs » ; transformés cependant en «évaluateurs*rices » des « agent*e*s »... Si c'est l'effet d'une intervention du ministre, on appréciera le « zèle » déployé pour lui obéir.

Ouvrir une école, plus facile qu'ouvrir un kebab ?

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D'après certains journalistes, et sans doute bien d'autres personnes, « les démarches administratives pour ouvrir une école privée sont plutôt simples. Il suffit de déposer une déclaration préalable auprès du maire, du procureur de la République, du préfet et du recteur. » (https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/ouvrir-son-ecole-une-demarche-si-simple)
Enfin, quand-même, il faut « avoir un casier judiciaire vierge ». (Visiblement, trouver un local adapté, recruter un ou des enseignants, ça ne pose aucun problème ?) « Wikihow » recense quand-même seize étapes…
Mais pour ouvrir un kebab, il me semble qu'on a juste besoin de demander une licence à la préfecture et de faire une déclaration écrite à la mairie (ou à la Préfecture de police pour Paris) : pas d'équivalent du recteur ni du procureur de la République…
C'est un peu dommage qu'une chaîne publique de télévision de grande écoute laisse penser qu'on peut ouvrir une école plus facilement qu'un kebab, et encore plus regrettable que le ministre chargé des établissements d'enseignement laisse passer une telle affirmation sans rectifier.

Une école homophile et transphile

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Lancée fin janvier à l'attention des directeurs d'établissement scolaires, la campagne «ça suffit ! » a été soutenue par un rapport intituléPrévention de l'homophobie et de la transphobie dans les collèges et les lycées. Si beaucoup ont remarqué dans ce texte l'arrivée de problématiques transsexuelles dans les préoccupations du Ministère de l'Education nationale, peu on vu que, pour ce qui est de la stratégie mise en place, un nouveau mode opératoire allait être mis en œuvre.

Jusque là en effet, la rue de Grenelle optait pour une pédagogie de la défense et de la riposte : l'homophobie était délictueuse, il fallait s'y opposer en la dénonçant. Désormais il s'agit, nous recommande l'institution, de « lutter contre l'invisibilisation des jeunes LGBT ». Pour ce faire, le personnel enseignant aura à charge de « citer positivement les personnes LGBT pour leur contribution à la littérature, à l'histoire ou aux arts ». Semblable publicité est justifiée par le fait que la « visibilité est un levier puissant pour faire reculer l'homophobie et la transphobie ». Nous passons donc de la prévention à la promotion : l'école n'a pas seulement à lutter contre les discriminations, elle doit aussi être apôtre des minorités. Il ne s'agit pas de protéger, encore faut-il exhorter.

S'est-on inquiété, en cet appel au prêche, de l'impératif de neutralité qui incombe à l'institution scolaire et que garantit pourtant la Charte de la laïcité ? A-t-on demandé aux enseignants s'il était dans leur rôle de souligner, au détour d'un cours, les pratiques sexuelles des personnages qu'ils évoquaient ? Pense-t-on que ces secrets de boudoir donnent du prix à leurs enseignements, accréditent leur autorité ? Et les enfants, s'est-on seulement posé la question de savoir s'ils étaient intéressés à l'idée de recevoir de telles informations ? Leurs familles ont-elles été consultées sur ce point ?

Ainsi va notre école aujourd'hui : on n'y enseigne plus guère, mais on y lutte beaucoup. Ainsi fonctionnent nos pédagogues aussi : pour éradiquer la peur, ils inoculent l'objet même de cette peur. De là une école de la promotion et du soupçon, de l'inclusion et de la division. Une école qui, sous prétexte de prévention homophobe et transphobe, en vient àêtre homophile et transphile.

Guerre des sexes à l'école

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Dans son guide d'accompagnement à la « Prévention de l'homophobie et de la transphobie dans les collèges et les lycées », [1] l'Education nationale entend lutter contre les préjugés. Pour mettre fin aux discriminations, le Ministère expose une stratégie qu'on est en droit d'interroger.

Pour les auteurs de ce Vademecum en effet, il s'agit d'inciter chaque collégien et lycéen à« devenir un allié des jeunes LGBT ». Pour ce faire, on conseille au personnel enseignant « d'accompagner la création par les élèves d'une alliance ». Inspirée des pays anglo-saxons, cette structure se veut « un lieu sûr où les jeunes LGBT peuvent se socialiser, se soutenir mutuellement et discuter des enjeux liés aux LGBTphobies ».

On imagine les choses alors : des forteresses arc-en-ciel où se cultiverait l'entre soi des particularismes. Des groupes à thématique sexuelle qui n'admettraient que les initiés. Des officines privées où l'amour même serait matière à sectarisme. S'autorisant de questionnements intimes, de telles enseignes auront pour effet d'inquiéter les consciences en alertant des enfants, dont les plus jeunes n'ont que 11 ans. Le tout dans une enceinte scolaire qui est sensée rassembler par la culture, faire grandir dans l'effort.

La rue de Grenelle divise quand elle veut unir. Sa politique érige les minorités pour marginaliser les majorités. Ce faisant, elle exclut par inclusion, elle disperse par fragmentation. Il est fini le temps où l'on se chamaillait pour des boutons et des bretelles. Arrive, avec ces injonctions partisanes voulant servir une « Prévention de l'homophobie et de la transphobie dans les collèges et les lycées », le temps des conflits et des heurts. Le temps prématuré et illégitime d'une guerre des sexes à l'école.

[1] http://cache.media.eduscol.education.fr/file/MDE/05/3/Vademecum_campagne-prevention-homophobie-transphobie_1067053.pdf

Surveiller et punir

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Surveiller et punir

« Tous égaux, tous alliés ». Tel est le slogan que met en avant le Ministère de l'Education nationale avec son document intitulé Prévention de l'homophobie et de la transphobie dans les collèges et les lycées, [1]. Noble en ses affirmations, cet idéal égalitaire suppose la mise en œuvre d'une pédagogie qui ne laisse pas d'étonner..

Ainsi, pour « prendre en charge l'auteur d'un agissement LGBTphobe », on préconise d'«élaborer une réponse éducative proportionnée ». Afin d'être efficace, celle-ci « devra être adaptée à la faute commise ». Pour cela, il conviendra « d'associer l'élève à l'élaboration de la punition » et de « conserver un lien étroit avec la nature de l'agissement homophobe et/ou transphobe ». Dans cette perspective est souhaitée « une mesure de responsabilisation », consistant à« participer à des activités culturelles, de solidarité ou à l'exécution d'une tâche à des fins éducatives ».

Que proposer alors aux malfaisants pour les guérir de leur homo/transphobie ? Concours de femmes à barbes pour tout récalcitrant à la féminisation des garçons ou ateliers couture aux petits mâles s'inquiétant de leurs amies trop viriles ? Peut-être préférera-t-on un stage de deux mois au bureau LGBT du coin ou un exercice de figuration sur un char de la Gay Pride.

Rééducation par le travail : là où la discrétion, le dialogue et la finesse s'imposent, l'institution préfère la coercition et la sanction. Songeons aux suites de cette politique punitive. En pleine classe, des groupes se constituent, s'épient, se raillent et se dénoncent : tous surveillés, tous paranos.


"Grandir ensemble" : un nouveau manuel d'éducation morale et civique

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« Grandir ensemble » est un manuel d'éducation morale et civique proposé par la maison d'édition par Mame. S'inscrivant dans le cadre des instructions de l'Education nationale, il se propose de suivre sur plusieurs volumes l'évolution de deux enfants, Théo et Alice.

Vivant, chapitre par chapitre, des aventures édifiantes, les deux personnages incitent enseignants et élèves à s'interroger sur le rôle de chacun dans la famille, la classe, et la société. Le tout s'appuie sur une anthropologie naturelle et réaliste, où la place et la fonction de tous sont mises en valeur.

La collection, qui est appelée à s'étoffer, se constitue déjà de plusieurs volumes, allant de la maternelle au CP. Chaque exemplaire est accompagné d'un guide pour l'enseignant. Les illustrations, de qualité, donnent une image positive et apaisée de l'enfance comme de son environnement proche.

Pour plus d'informations, il suffit de se rendre ici : https://www.mameeditions.com/9782728922048-grandir-ensemble-manuel-enseignant-cp.html

Lyon : mardi 14 mai, conférence sur le gender

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Mardi 14 mai, Esther Pivet donnera à Lyon une conférence sur le gender à 20 heures 15.

Celle-ci aura lieu à l'Espace de l'Ouest lyonnais, au 6 rue Nicolas Sicard, dans le 5ème arrondissement.

Le même jour, la Présidente du groupe Vigigender dédicacera son livre "Enquête sur la théorie du genre"à la Librairie Saint Paul, au 8 place Bellecour, de 15 heures à 18 heures.

Tous les renseignements sont à trouver ici :
http://www.enseignants-pour-enfance.org/IMG/pdf/affiche_conference_esther_pivet_-_lyon_14_mai_2019_version_6.pdf





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