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Channel: Enseignants pour l'enfance
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"Il convient de se demander si l'idéologie du travail n'inspire pas la conception du métier d'enseignant".
Robert Redeker, L'Ecole fantôme


10 ans de malheur ?

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Du point de vue de l'école, le quinquennat qui s'achève fut un désastre. A titre d'exemple, rappelons qu'au début de ce dernier des milliers de familles retirèrent une fois par mois leurs enfants des classes pour protester contre l'expérimentation des ABCD de l'égalité. Souvenons-nous aussi que la Ministre de l'Éducation nationale termina son mandat avec ce chiffre terrible : depuis 2012, le nombre d'enseignants stagiaires démissionnant de leur poste a été multiplié par trois. L'école est devenue un lieu d'inquiétude, que l'on fuit ou dont on se méfie.

Conscient de cette dégradation, Emmanuel Macron entend, dans la partie éducative de son programme, présenter des solutions neuves. Souhaitant « une école qui garantisse la réussite de tous », son projet est dédiéà l'« accompagnement comme à l'orientation de chaque élève ».

Dans les faits cependant, cette noble intention se traduit par la perpétuation de mesures mises en œuvre sous le quinquennat Hollande. Réformes du collège et des rythmes scolaires, qui suscitèrent tant de crispations, ne seront aménagées qu'à la marge. « Pour les écoles primaires », assure le texte qui fait office de programme, on laissera le « soin aux communes d'organiser le temps périscolaire sans contrainte ». Quant aux collèges, on ne rendra possible que le « rétablissement de parcours bilangues en 6ème et de parcours européens ». La dérégulation du temps scolaire, l'atrophie des savoirs, la consécration d'un arbitraire ministériel qui bouleversa sans concertation des pans entiers du système scolaire français sont donc entérinées par le candidat d'« En marche ! ». Que la finance se rassure, les économies faites sur le dos des élèves et de la culture ne seront pas entamées.

Preuve de cette intention, Monsieur Macron a le projet de réformer le baccalauréat. Voulant revoir la « réforme » de ce diplôme, il ne souhaite garder que « 4 matières obligatoires en examen final » et mettre « le reste en contrôle continu ». Cette mesure, qui autorisera une réduction des matières et des heures d'enseignement, n'est pas nouvelle : elle émane directement d'un rapport rédigé par le thintank Terra Nova, qui rédigea un texte intitulé« Comment sauver le bac ? Quatre semestres pour certifier et orienter ». On y trouve l'idée que, pour maintenir le baccalauréat, il suffirait de conserver des «épreuves finales, limitées au nombre de 4 », afin de placer le reste en « contrôle continu ». Patente, la dette que manifeste le projet Macron à l'endroit d'un laboratoire d'idées institué fait douter quant à l'indépendance du candidat. Si, pour des réformes scolaires, ce dernier ne fait qu'écrire sous la dictée, n'en sera-t-il pas de même pour toutes les autres parties de son programme ?

Car tout le reste est à l'avenant. Comme Najat Vallaud-Belkacem, Monsieur Macron souhaite lutter contre les inégalités scolaires en créant de nouveaux postes, « entre 4 000 et 5 000 ». Comme cette dernière, il consacre l'interdiction du redoublement, puisque doivent être créés, « en fin de chaque année, des bilans personnalisés », qui n'auront d'autre fonction que d'autoriser l'élève à passer en classe supérieure. Comme elle aussi, il entend « renforcer la relation avec les parents », « en généralisant l'expérience de la mallette des parents ». Comme elle enfin, il fait de l'école le vecteur d'une égalité sociale, puisque, croyant aux « bienfaits de la crèche par la socialisation », il voit en celle-ci « un instrument de lutte contre les inégalités ».

Réplique de tout ce qui se fit depuis cinq ans avec le succès que l'on connaît, le programme d'Emmanuel Macron dédié aux questions éducatives est emblématique d'une candidature hâtive et artificielle. Alors que l'école française sombre dans la médiocrité et le vertige du vide, l'ancien Ministre reprend la posture de ses pairs : idéologie égalitaire, recherche du moindre coût, vacuité culturelle. Présenté comme le candidat du renouvellement, Monsieur Macron, s'il est élu, sera gestionnaire des affaires courantes, exécutant de consignes données plus haut. Président des experts et des compères, sa politique éducative transformera, au détriment des élèves, des parents et des enseignants, le quinquennat qui s'achève en décennat prolongé. Dix ans de malheurs attendront alors les enfants notre pays, qui assisteront, impuissants et bernés, à la confirmation de l'adage suivant : ce n'est pas avec de vieux cartables que l'on fait une école neuve.

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CP à faible effectif : on a déjà donné !

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« Diminuer le nombre d'élèves par classe permet-il d'améliorer les résultats scolaires des élèves ? »

Ainsi commençait une synthèse d'une quinzaine des pages rédigé par Olivier MONSO [1] de la DEPP (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance).

S'appuyant sur une bibliographie de plus de vingt références, françaises et étrangères, il brosse un panorama des études réalisées (enseignement du premier comme du second degré) tant en France qu'à l'étranger.
Le ton est plutôt pessimiste :
« les enfants qui ne parlent pas le français à la maison ne semblent pas bénéficier de tailles de classes plus réduites »
« la baisse des effectifs dans les classes ne semble donc pas aller dans le sens d'une réduction des inégalités scolaires »
« la réduction du nombre d'élèves n'a pas profité aux élèves les plus défavorisés socialement »
Ces constats étant à prendre avec précaution, car susceptibles de résulter de biais expérimentaux.

Une expérimentation portant sur une centaine de Cours Préparatoires accueillant surtout des élèves défavorisés [2] a eu lieu en France en 2002-2004 : les effectifs de ces classes ont été réduits à une dizaine d'élèves (8 à 12).

Si on en croit le « Café Pédagogique » [3], l'étude ministérielle a conclu que
« les inégalités de départ n'en sont pas réduites et, une fois en CE1, ces élèves ont des performances équivalentes aux autres »
et par suite que
« une réduction de la taille des classes des CP est, à elle seule, d'un intérêt pratiquement nul. »

À l'époque, le « Café Pédagogique » suggérait qu'il faudrait peut-être que cette réduction d'effectifs soit maintenue sur plusieurs classes consécutives (évidemment, pour un coût non évoqué ; or D. MEURET -IREDU [4] consacrait plusieurs pages à cette question :
« Même les chercheurs les plus convaincus des effets positifs de la RTC [réduction de la taille des classes] mettent en garde contre le coût élevé de cette politique. »
« les dépenses ne sont pas extensibles et […] toute dépense consacrée à baisser la taille des classes ne pourra l'être à des politiques peut être plus efficaces. »

Dans « Les Actes de Lecture » [5] l'éditorial rappelait que les nombreuses études menées en France sur l'impact d'une réduction majeure d'effectifs, ont montré au mieux un léger gain en lecture («mais seulement en lecture»), et que
« aucune ne s'est avérée concluante... »
précisant même
« ...quand on n'a pas constaté un effet contraire de celui espéré»
Une étude menée par l'INRP dans les années 1970/1980 avait par exemple montré que
« les écarts se creusent entre « faibles » et « forts » sans que s'élève le niveau général »
De même des études de Suchaut –IREDU- dans les années 1990 montraient un effectif optimal vers vingt-trois élèves.

On pourrait peut-être remettre à l'ordre du jour une phrase de cet éditorial : Pourquoi l'école ne tient-elle pas compte, dans la mise en place de remèdes aux difficultés qu'elle rencontre, des expériences antérieures et des leçons qui en ont été tirées ?


[1] MONSO D. L'effet d'une réduction de la taille des classes sur la réussite scolaire en France : développements récents Éducation et Formation, n° 85 (novembre 2014), pp. 47-61

[2] Il ne s'agissait pas de classes de niveau, les élèves n'étant pas choisis parmi les élèves en difficulté, mais relevant d'une quarantaine d'écoles de dix Académies, accueillant » une population défavorisée et plus vulnérable face aux exigences des apprentissages scolaires » (projet de loi de finances pour 2003, site du Sénat).

[3] JARRAUD F. Pédagogie : Une étude relance le débat sur les petits effectifs Les archives de l'expresso, 22 avril 2005

[4] MEURET D. Les recherches sur la réduction de la taille des classes Rapport établi à la demande du Haut Conseil de l'évaluation à l'école. La Documentation française, janvier 2001

[5] VIOLET M. Effectifs et lecture (éditorial) Les Actes de Lecture, n° 91, septembre 2005, pp. 3-5

"Genre" et état civil : c'est la Cour européenne qui décide de tout

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On se demande souvent d'où vient cet acharnement à la promotion du "genre". Coûteuse et généralisée, cette doctrine se diffuse, tel le thé inondant la tasse que l'on remplit, par le haut.

Ainsi, la Cour Européenne des droits de l'homme vient de condamner la France, estimant que la procédure française de reconnaissance du changement de sexe à l'état civil porte atteinte au droit à la vie privée. Celle-ci en effet obligerait les personnes transgenres de subir une intervention pour obtenir le changement de leur identité sexuelle. Or cette intervention fait courir un risque de stérilité. Ergo : si l'on se sent de l'autre sexe, nul n'est besoin de le déclarer à l'état civil.

Dès lors, on peut changer de sexe sans avoir à le dire ni même à le prouver. Un jour Monsieur, l'autre Madame et le lendemain les deux : tels sont les arrêtés de la Cour Européenne. Telle est la puissance de cette instance, qui décide de tout, même de notre état civil.

Source : https://t.co/kAYpjW38NC

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"La langue française n'est plus enseignée dans les écoles de France."
Robert Redeker, L'Ecole fantôme

Pédagogisme et réforme du collège

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La réforme du collège fut inspirée des lubies pédagogistes. Dans un article éclairant, Didier Jodin, enseignant, énumère les dogmes qui dictèrent ce bouleversement imposé.

A ses yeux en effet, la rue de Grenelle céda aux sirènes suivantes : passion du gadget, fascination pour l"informatique, dénigrement de la culture, liberté proclamée mais en réalité très contrôlée, mesures déconnectées des réalités de terrain. En somme, le pédagogisme est l'inverse de ce qu'il prétend être : par son anxieux désir d'avoir à apprendre à apprendre, il finit toujours par ne plus rien apprendre.

Qui doute de cette vérité n'a qu'à demander comment se déroule, dans les classes de nos collèges, la mise en oeuvre de cette réforme impossible.

Source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1482486-le-pedagogiste-symbole-de-l-egarement-intellectuel-qui-a-guide-la-reforme-du-college.html

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"Les ministres passent. Les "pédagos" restent."
Carole Barjon


Numérique à l'école : enfin la vérité

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L'année dernière, un rapport de l'OCDE faisait le point sur l'utilisation du numérique à l'école.

Peu commenté, ce dernier observait que les pays où les élèves font un usage modéré de l'ordinateur en classe enregistrent de meilleures performances scolaires. En moyenne, 72 % des élèves des pays de l'OCDE utilisent un ordinateur ou une tablette à l'école. Mais ils ne sont que 42 % en Corée et 38 % à Shanghaï, deux économies figurant pourtant parmi les plus performantes aux évaluations Pisa. À l'inverse, dans les pays de l'Est où il est plus courant d'utiliser Internet à l'école, les performances scolaires ont reculé entre 2000 et 2012.

Ces chiffres parlent d'eux-mêmes. Suffiront-ils pour autant à ce que l'Education nationale renonce à son plan numérique ? Difficile de le croire, puisque 3 milliards d'euros ont déjàété engagés pour la réalisation de ce dernier.

Source : http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/03
/31/01016-20170331ARTFIG00351-ecole-les-fausses-promesses-du-numerique.php)

Augustin d'Humières, ce petit fonctionnaire qui ne voulait plus l'être

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Augustin d'Humières est normalien, professeur de Lettres classiques, demeurant enseignant par conviction.

Dans son dernier livre, "Un petit fonctionnaire", il montre comment tout professeur consent malgré tout à la baisse du niveau, s'accommode des réformes en songeant à ses vacances. Cette "étrange défaite que nous ne voulons pas voir" est aussi la nôtre, et elle affecte tous les autres. Le responsable du désastre est à ses yeux la rue de Grenelle « qui dénature complètement les idéaux de l'école républicaine ».

Gageons alors que son dernier livre redonne espoir à ces petits fonctionnaires qui furent pourtant appelés à se faire grands hussards.

Source :
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/04/07/31003-20170407ARTFIG00124-augustin-d-humieresl-ecole-l-etrange-defaite-que-nous-ne-voulons-pas-voir.php

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"L'argent public des plans numériques ne crée pas d'emploi".
Philippe Bihouix, Karine Mauvilly, "Le Désastre de l'école numérique".

Education sexuelle en Europe : des standards imposés par l'OMS

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Ariane Bilheran est une philosophe, qui a écrit un ouvrage intitulé"L'imposture des droits sexuels", livre qui montre comment l'ouverture de l'enfance à de prétendus droits ouvre la porte à bien des dérives possibles.

Dans le reportage qui suit, elle souligne comment, en matière d'éducation sexuelle, c'est l'Organisation mondiale de la Santé qui impose, via les Ministères de Santé de chaque pays, ses standards aux écoles. S'appuyant sur un ouvrage intitulé"Standards pour l'éducation sexuelle en Europe. Un cadre de référence pour les décideurs politiques",
la philosophe démontre comment chaque pays, placé sous la tutelle de l'OMS, a perdu toute indépendance en matière d'éducation affective et sexuelle.

Brillant, le propos peut être visionné ici :
https://www.youtube.com/watch?v=NjAunurjtvw

Le chiffre du jour

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13 millions : c'est le nombre d'euros qu' a accordés l'entreprise américaine Microsoft pour que se mette en place le Plan numérique pour l'éducation, moyennant, bien sûr, l'exclusivité du contrat passé avec l'Education nationale.
Source : "Le Désastre de l'école numérique"

L'échec scolaire des garçons : les analyses de Jean-Louis Auduc

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Dans un article publié dans la revue "Liberté Politique", Jean-Louis Auduc revient sur l'échec scolaire des garçons. Indiscutable à ses yeux, ce dernier se traduit par le fait que, parmi les 120 000 jeunes décrochant du système scolaire, on compte 75 % de garçons.

Scrutant le phénomène, Monsieur Auduc avance trois explications :
1) L'apprentissage de la lecture, institué de manière unilatérale en CP, est favorable aux petites filles. Ces dernières en effet maîtrisent plus tôt les facultés nécessaires à l'exécution de cette tâche.
2) L'entrée dans l'adolescence, n'étant plus ritualisé par la société, pousse les garçons à privilégier la désobéissance et l'irrévérence, pour se faire une place dans le groupe.
3) La féminisation de la fonction enseignante, enfin, empêche ces derniers d'avoir des référents masculins auxquels ils pourraient s'identifier.

Pour pallier l'échec scolaire des garçons, Monsieur Auduc avance alors deux propositions : créer, dans le temps de l'école, des espaces de non-mixité et rendre la fonction enseignante attractive pour les hommes. Appuyées sur les faits et potentiellement réalisables, ces mesures seront-elles entendues par le nouveau Ministère de la rue de Grenelle ?

Source : "Comment remédier à l'échec scolaire masculin ?", Jean-Louis Auduc, "Liberté politique", mars 2017.

La citation du jour

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"Le rôle de l'école est d'apprendre ce qu'est le monde et non d'inculquer un art de vivre."
Hannah Arendt


La femme n'est pas un homme comme un autre ! (bis)

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Entendu il y a quelques jours sur RTL (chronique «Ça va beaucoup mieux» de Michel Cymès, réécoutable ici) : l'égalité (au sens interchangeabilité) homme-femme est battue en brèche par les données scientifique.
L'auriez-vous cru il y a quelques mois ?
Bien sûr, précautions d'usage : en ce qui concerne la vision (ou la vue, si vous préférez), «il n'y a pas égalité homme-femme en ce domaine (…) pour autant les femmes ne sont pas meilleures que les hommes et vice-versa» et une constatation évidemment inattendue : «nos yeux captent les choses différemment».
Argument technique : «par rapport aux femmes, les hommes voient les couleurs avec un léger décalage de longueur d'onde».

Mais le journaliste ne s'en laisse pas compter :
-On peut les expliquer, ces différences ?
- Formellement non, même si on a des pistes. On sait par exemple que les hormones masculines agissent sur le cortex visuel ; on sait aussi que chez les rats, le mâle a 20% de neurones visuels en plus que la femelle mais rien ne prouve que ces neurones ou ces hormones sont partie prenante dans la perception des couleurs (…) Notre vision [celle des hommes] périphérique est meilleure, mais les femmes voient mieux de près
.

Du coup, le journaliste devient méfiant :
-La dissemblance homme-femme existe-t-elle pour d'autres sens ?
Sage précaution :
-Oui, l'odorat et l'ouïe : les femmes reconnaissent mieux les odeurs et ont une oreille plus fine (…).

Les profs. de SVT vont pouvoir préciser à ceux de leurs élèves qui ne s'en seraient pas rendu compte par eux-mêmes que non, la femme n'est pas un homme comme un autre !

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"La langue française n'est plus enseignée dans les écoles de France."
Robert Redeker, L'Ecole fantôme

Bilan du Ministère Vallaud-Belkacem : fuite vers le privé

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Dans un article incisif, Jean-Paul Brighelli remarque une augmentation sensible des inscriptions dans le privé sous contrat.

Selon le Ministère, on compte six mille quatre cents élèves de plus inscrits dans le privé et 9 900 de moins dans le public. Mais le secrétariat général de l'enseignement catholique a des chiffres légèrement supérieurs : 5 500 jeunes de plus dans les collèges privés catholiques (particulièrement en sixième), 4 500 élèves de plus dans les lycées catholiques d'enseignement général. Et 13 500 de plus en primaire. Au total, cela fait une bonne vingtaine de milliers.

Pour rendre compte de ce phénomène, le journaliste avance deux raisons qui poussent les parents à quitter l'enseignement public. La réforme des rythmes scolaires bouleverse le temps familial et impose des contraintes nouvelles d'agenda. La réforme du collège oblige les élèves à renoncer à des options que l'on peut, en choisissant bien son établissement, retrouver dans le privé.

Source : http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-vallaud-belkacem-ministre-de-l-enseignement-prive-09-01-2017-2095626_1886.php#section-commentaires

Le chiffre du jour

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3 milliards : c'est le nombre d'euros consacré au Plan numérique, lancé sous le quinquennat précédent.
Source : "Le Désastre de l'école numérique"

Paléontologie du Mammouth

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Qui veut savoir pourquoi l'Education nationale fut comparée à un Mammouth n'a qu'à se pencher sur l'histoire originelle du colosse.

C'est en 1806 que Napoléon Ier a créé un système complet et vertical d'Education nationale. Centralisé, celui-ci réunit en une seule institution, l'Université Impériale, écoles, lycées et facultés. En 1828, la structure se voit dotée d'un chef, le Ministre de l'Instruction Publique. En 1934, ce même Ministère est renommé pour devenir Ministère de l'Education nationale. Conséquence de ce changement, l'organe se subdivise, territorialement, en académies, dirigées par des recteurs.

Trois caractéristiques définissent donc le mammouth : centralisme, étatisme, et obédience aux pouvoirs politiques. Quand on voit l'état de décomposition avancée du pachiderme, une question s'impose : peut-on concevoir une instruction sans Etat ?

Source : Et si on tuait le Mammouth ?

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