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Channel: Enseignants pour l'enfance
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Réforme du Lycée et baisse du niveau en mathématiques

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252 professeurs de mathématiques ont été sondés par des enseignants-chercheurs de l'Université de Limoges. A en croire les enquêteurs, un véritable « malaise » est vécu par les enseignants, qui s'explique par la réforme du lycée de 2011.

Suite à une appauvrissement général des programmes, les enseignants notent des « lacunes » et des « failles énormes » en calcul algébrique et littéral, dès la seconde, jusqu'en terminale. Selon l'enquête, il ne s'agit pas de difficultés « nouvelles », mais ces dernières, qui freinent l'élève dans les résolutions de problèmes, ont «été amplifiées » par la réforme du lycée. Conséquence de cette indigence, les professeurs se disent « désarmés devant les lacunes » en calcul de leurs élèves. Ils reconnaissent aussi que ces derniers sont de plus en plus démunis dès lors qu'il s'agit de mettre en oeuvre un raisonnement logique.

Espérons alors que la prochaine réforme du Lycée, dont on dit que cette dernière se trouve déjà dans les cartons du Ministère de l'Education nationale, palliera ces manques et redonnera aux élèves le goût du calcul ainsi que la maîtrise de la pensée démonstrative.

Source : http://www.vousnousils.fr/2017/02/21/reforme-du-lycee-2011-un-bilan-negatif-en-maths-qui-seme-le-malaise-600063


La citation du jour

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"La tragédie française est une inégalité croissante, née de l'effondrement de notre système éducatif."
Hélène Carrère d'Encausse

Daisy Christodoulou : les notes et le par coeur

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Daisy Christodoulou fut qualifiée par la presse anglaise d'«élève la plus brillante du pays ». A ce titre, elle avait gagné haut la main le célèbre « University Challenge », jeu télévisé dans lequel s'affrontent des universités rivales.

En 2014, elle publie un livre, Seven Myths About Education qui met à mal les articles du credo pédagogiste. Dans son dernier livre, Making Good Progress ?, elle prend la défense de la notation des élèves, et de l'apprentissage par coeur.

Son mot d'ordre est le suivant : « L'évaluation et la mémoire doivent revenir au centre de l'école ». Un programme pour le prochain Ministre de l'Education nationale ?

Source :
http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2017/03/03/31003-20170303ARTFIG00057-daisy-christodoulou-l-evaluation-et-la-memoire-doivent-revenir-au-centre-de-l-ecole.php

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"Le souvenir de ce que fut l'école vient hanter notre aujourd'hui".
Robert Redeker

"Vers le haut" interpelle les candidats à la Présidentielle

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« Vers Le Haut » est un collectif qui regroupe 22 organismes allant du Secours catholique aux Scouts musulmans de France. En une lettre datée du 20 mars, le groupe interpelle les candidats à l'élection présidentielle.

Est demandéà ces derniers de s'engager à organiser « des Etats généraux de l'Education » après l'élection présidentielle. Car, dit la lettre, il est nécessaire « de faire de l'éducation une priorité du prochain quinquennat », alors que François Hollande en avait lui-même fait un des marqueurs de sa campagne en 2012. De même, ajoute Marc Vannesson, délégué général de "Vers le Haut", « il grand temps de sortir des carcans idéologiques, des pesanteurs institutionnelles, du poids des habitudes pour relancer tous ensemble un pacte éducatif ».

L'intérêt de la démarche est que ce collectif propose d'associer pour la première fois Etat, collectivités locales, mouvements de jeunesse et associations familiales, acteurs de l'éducation et syndicats de salariés. Le but n'est pas de susciter une une énième concertation, mais de prendre les décisions indispensables face à l'urgence éducative.

Source :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/03/20/97001-20170320FILWWW00131-22-acteurs-de-l8217education-interpellent-les-candidats.php

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"Tout élève a besoin de maîtres, et de maîtres savants – pas de pédagogues paresseux".
Jean-Paul Brighelli

Maupassant fait de la gymnastique

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Ceci n'est pas un poisson d'avril. L'Académie de Nantes propose aux professeurs de Français et d'EPS de s'associer autour de Bel Ami, roman de Maupassant. Intitulée "Bel Ami ou le désir de s'élever", la séquence conçue est destinée à des élèves de Seconde.

Interdisciplinaire, le projet vise à créer du lien entre les deux matières et, par cette approche, à"donner plus de sens à l'étude du roman". En effet, assurent les promoteurs de la démarche, "les élèves vont retranscrire en acrosport des comportements lus et imaginés dans l'ouvrage de Guy de Maupassant". Forts de cette expérience, les lecteurs gymnastes découvriront que "les savoirs s'éclairent réciproquement", puisque "le cours d'EPS permet de s'approprier et d'approfondir les savoirs littéraires tandis que le cours de français doit favoriser la créativité en EPS."

La pertinence d'une telle initiative laisse imaginer la possibilité d'autres projets. Pourquoi ne pas associer en une même séquence SVT et littérature autour d'un roman de Rabelais et qu'on intitulerait "Gargantua ou le désir d'enfler" ?

Source :
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/enseignement/projets/projet-lettres-eps-bel-ami-ou-le-desir-de-s-elever--1024820.kjsp?RH=intra

Les produits allégés sont-ils bons pour la santé ?

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Une collègue professeur de lettres classiques propose en gazouillis illustré [1], accompagné d'un commentaire lapidaire « le DÉCLIN » (les majuscules sont d'elle) un extrait comparatif du roman d'Enid Blyton : Le Club des Cinq contre-attaque, Hachette, Bibliothèque rose.
Si l'on en croit le site de la Fnac, ce roman est conseillé pour un public de 6 à 9 ans (d'autres suggèrent 10-12 ans). Ce livre, publié en langue anglaise en 1944, s'est avéré un grand succès : la version française ne compte pas moins de treize couvertures différentes (peut-être nettement plus ?) ; la pagination semble osciller entre 156 pages (édition 1984) et 215 pages (édition 2006). En cinquante ans (la première traduction française date de 1955, alors que les dernières éditions s'affichent de 2004-2006) on mesure, grâce à cet extrait comparatif, le changement qui s'est opéré chez les jeunes lecteurs.

Dans l'édition des années 1960-1970, comme le montre l'image de gauche de notre gazouilleuse, une page comporte (hors bandeau où le titre de l'ouvrage est répétéà chaque page dans un en-tête) à peu près 34 lignes de 48 caractères environ, soit de l'ordre de 1600 caractères. Dans les dernières éditions, plus de bandeau, et le nombre de lignes tombe à 28 : pratiquement 300 signes de moins pour chaque page. La traduction, puisque l'original est en anglais, a été reprise (il ne s'agit évidemment pas d'une réécriture, mais d'une nouvelle adaptation en français) :

- foin du passé simple, de l'imparfait ou du plus que parfait : présent et passé composé les remplacent quasi-systématiquement. Ainsi « Ils retournèrent gaiement vers la maison » devient « Ils retournent gaiement vers la maison » ; de même « Dagobert gambadait comme si ces allées et venues en pleine nuit n'avaient rien que de naturel » est modernisé en « Dagobert gambade comme si ces allées et venues en pleine nuit étaient tout à fait naturelles ».

- quand les jeunes héros parlent de leur groupe, la traduction abandonne la première personne du pluriel au profit de l'indéfini « on » : ainsi, « si nous restons là-bas une dizaine de jours » devient « si on reste là-bas une dizaine de jours », ou encore « En admettant que nous emportions le contenu du réfrigérateur » ramassé en « Même si on prend tout ce qu'il y a dans le frigo ».

- les vêtements ont été actualisés (« François avait retroussé bien haut les pans trempés de sa robe de chambre » devient « François a retroussé les ourlets de son bas de pyjama ») tout comme les exclamations des protagonistes : de « c'est magnifique », « c'est tellement merveilleux » on passe à« c'est génial », « c'est vraiment super ».

La version XXIème siècle donne une impression de parti-pris de « faire simple », quitte à alourdir la formulation et à perdre en richesse d'expression : « ils tinrent un conseil de guerre ! » est-il tellement inabordable pour des jeunes lecteurs, qu'il faille préférer « ils s'installent pour mettre au point leur stratégie …».


[1] avec une erreur secondaire : le « Club des Cinq » a étéédité dans la bibliothèque rose et non verte


Ordinateurs ou professeurs ?

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En mai 2015, le Ministère de l'Éducation nationale lançait un plan numérique pour l'éducation. Ayant une portée de cinq ans, le projet nécessitait 3 milliards d'euros pour la mise en œuvre de ses trois premières années. Au point de départ se trouvait un texte, conçu par le Conseil National du Numérique et intituléJules Ferry 3. 0. Rédigé en octobre 2014, l'opus se donnait pour but de « bâtir une école créative et juste ». S'appuyant sur cet idéal, une telle ambition appelait à modifier les contours de l'enseignement. Voulant « redessiner le tissu éducatif », le rapport entendait « transformer la vie à l'école » pour initier les jeunes à une sociabilité du réseau. Prolifiques, ces propositions transformaient le territoire scolaire en champ virtuel où les professeurs se faisaient prestataires de logiciels et les élèves consommateurs d'écran. En ces chevauchements intrusifs, l'école devenait l'enjeu d'une conquête que mettait en œuvre une forme de colonialisme numérique.

Conséquence de cette emprise, les marchands se pressaient aux portes de la rue de Grenelle. Réduite à une simple technique, la transmission des savoirs devint objet de marché. En témoignait l'accord qui fut signé, en novembre 2015, entre Microsoft et l'Éducation nationale. Au terme de ce dernier, la firme américaine s'arrogeait l'exclusivité de l'exploitation du projet numérique. Le problème était que, pour arriver à ce partenariat, les autorités de la rue de Grenelle ne procédèrent pas à un véritable appel d'offres. Fut en outre balayée la possibilité d'offrir aux écoles des logiciels pédagogiques d'éducation, conçus bénévolement par des professeurs. Pire encore, Microsoft, en sa grande libéralité, s'occupait de tous les frais et apportait 13 millions d'euros pour introduire sa technologie dans les écoles. Douteuse quant à sa procédure, cette combinaison posait quelques interrogations sur l'impartialité de l'État. Preuve de cette suspicion, un collectif d'associations déposa un recours au Tribunal de Grande Instance de Paris. Celui-ci ayant été rejeté, le même collectif saisit maintenant la CNIL pour que celle-ci s'engage à examiner la protection de données qui seront, par le fait de la connexion des élèves, ouvertes au tout venant.

Ces écarts, idéologiques ou marchands, sont le symptôme d'une école désemparée qui se rabat sur les mirages de la technique quand il s'agirait de reconsidérer la valeur de sa mission. Fruit de cette errance, l'instance scolaire, qui s'appuie sur des leviers extérieurs, expose l'enfant aux tourments du monde. De récentes études ont pourtant montré que la consultation des écrans stimule le cortex préfrontal, siège des émotions premières, au détriment des parties plus antérieures du cerveau, lesquelles sont sollicitées pour mûrir une décision. De la même manière, on sait que le fréquent usage de l'ordinateur empêche les jeunes de s'endormir : un individu ayant quatre appareils numériques a statistiquement trois fois plus de risques que les autres de dormir moins de cinq heures par nuit. On peut parier alors que, gavant ses élèves d'écrans et de logiciels, l'école de demain ne parvienne qu'à fabriquer des individus pulsionnels et noctambules. On ne guérit pas d'effets indésirables en reproduisant à l'identique les causes qui les ont engendrés. Prétendument novatrice et adaptée, cette rédemption de l'école par le numérique n'est ni réaliste ni prudente.

Il n'est pas question ici de faire du présent table rase. L'informatique est un fait technique, social et culturel auquel il convient de préparer nos enfants. Mais c'est en en faisant une matière à part entière, et non un artefact transverse, que l'école y pourvoira. Plutôt qu'une structure globalisante doublant l'architecture scolaire, le numérique devrait être une discipline pensée en ses savoirs, sa progression et ses applications. C'est lorsqu'il deviendra un objet d'apprentissage, d'exercice et d'évaluation que l'outil informatique pourra être envisagé par les élèves avec distance et maturité.

Alors, plutôt que de remplacer des professeurs par des ordinateurs, peut-être serait-il plus opportun de former et de faire former des professeurs d'ordinateurs. La communautééducative, l'ensemble des familles, les élèves eux-mêmes, gagneraient à l'objectivation d'une pratique qui s'immisce dans l'école, sans recul ni contrôle. Et si l'on impute pour ce faire le manque d'argent, que l'on commence par affecter à cette dépense les 3 milliards d'euros évoqués au début de cette étude. Colossale, cette somme dédiée à l'acquisition d'un matériel coûteux autant que vouéà la désuétude serait mieux employée à la constitution d'un corps adaptable, vivant et durable, celui des professeurs même. A la globalisation d'un enseignement dûment paramétré, opposons la liberté d'une école habitée par des maîtres. Associons les personnes aux machines plutôt que de substituer celles-làà celles-ci. Bornons l'illimité de la technique par le cercle intelligible et partagé de la culture.

La citation du jour

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"La pédagogie loge dans la chose même, nulle part ailleurs."
Robert Redeker, L'Ecole fantôme

Ecole et sexe

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A ceux qui doutent d'une hypersexualisation du monde scolaire, on ne peut que recommander la consultation du site "Ecole et Sexe".

De manière factuelle et raisonnée, ce dernier propose d'analyser les directives officielles et les supports mis à la disposition des élèves. On voit alors vers quels livres et vers sites internet sont renvoyés ceux-ci. On réalise aussi à quel âge commence la sensibilisation des enfants à la sexualité.

Prématuré et faisant fi de la différence de chaque enfant, ce sexualisme imposé est un outrage infligéà l'autorité des parents. Ces derniers, rappelle la Déclaration universelle des droits de l'homme, ont "par priorité le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants".

Site de référence :
http://ecoleetsexe.fr/

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"Dans la tête de tout professeur, il y a cette idée, profondément ancrée, que le savoir est émancipateur."
Carole Barjon La citation du jour

D'où vient le prédicat ?

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Le journal "Causeur" a consacré un article aux origines politiques du pédagogisme.

Selon le journal, la puissance de ce parti qui oeuvre à de l'Education nationale s'explique par des "consciences de gauche affaiblies". Conséquence de cette implication, les réformes imposées par la rue de Grenelle, sont souvent inspirées du groupe "Terra Nova", ce laboratoire d'idées qui sert de relais entre monde politique et monde enseignant. Ainsi, le fameux "prédicat", qui entend simplifier l'analyse de la langue pour aider les plus démunis relève d'une conception politique de l'enseignement.

Moralité, les enfants ne sauront ni lire ni écrire mais, libérés par ce pédagogisme salvateur, ils auront été délivrés du carcan de l'oppression linguistique.

Source :
http://www.causeur.fr/pedagogisme-education-nationale-predicat-gauche-43161.html

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"L'innovation pédagogique foisonne hors du champ numérique".
Philippe Bihouix, Karine Mauvilly, "Le Désastre de l'école numérique".

La langue neutralisée par le "gender"

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Pour lutter contre les discriminations, une université galloise a décidé d'imposer le genre neutre pour certaines expressions.

A en effet étéédicté un « code de bonnes pratiques de l'utilisation du langage inclusif » visant à« promouvoir la justice et l'égalité en sensibilisant aux effets d'un vocabulaire potentiellement discriminant ». Ainsi, « fireman » (« pompier »), « housewife » (« femme au foyer ») ou « gentleman's agreement » (« accord entre hommes d'honneur ») seront abandonnés au profit de « firefighter », « homemaker » et « unwritten agreement ».

Typiquement constructiviste, cette mesure repose sur l'utopie que, dans les conduites humaines, c'est le langage qui décide de tout. "Lorsqu'il ne peuvent changer les choses", disait Jaurès, "les hommes changent les mots".

Source :
http://etudiant.lefigaro.fr/article/une-universite-galloise-fait-polemique-en-imposant-des-expressions-de-genre-neutre-_3adbe2ee-0255-11e7-9817-1355bd895eca/


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"Tout enseignement se doit d'être avant tout un enseignement à la gratuité".
Robert Redeker, L'Ecole fantôme

Le "genre" en biologie : ce serait finalement une erreur grossière ?

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La femme n'est pas un homme comme un autre !

Le 04 avril 2017, deux femmes, professeur de Génétique médicale et docteur en philosophie des sciences, protestent : Les femmes payent le prix du déni des différences biologiques.

Alors que depuis 2002, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) prône l'équité entre les sexes, trop peu d'études prennent en compte le fait que, si « génétiquement, la ressemblance moyenne entre deux hommes ou deux femmes atteint les 99,9%, mais elle n'est que de 98,5% entre un homme et une femme, soit 15 fois plus important qu'entre un humain et un chimpanzé de même sexe ! ». Pour éviter des surcoûts, « environ 80% des études chez l'animal ne portent toujours que sur des mâles » (tiens, et pourquoi pas que sur des femelles ?)
Même si cela doit déplaire à certains, la science reconnaît qu'il y a des caractéristiques biologiques et physiologiques qui différencient les femmes des hommes depuis la conception et tout au long de la vie : « 30 % de nos gènes en moyenne s'expriment différemment selon notre sexe dans tous nos tissus et donc dans chacune de nos cellules. »

« La médecine traite encore les femmes et les hommes sur un mode unisexe qui peut nuire à leur santé et hypothéquer notre système de soins en termes de coûts, non seulement financiers, mais sociaux et humains. »
Pourtant, en France, l'Académie des Sciences et l'Académie nationale de Médecine émettent des recommandations pour que les différences entre les hommes et les femmes soient prises en compte, à la fois dans les recherches ( la France prend du retard par rapport à d'autres pays dans ce domaine) et par les médecins traitants. Il est grand temps que les professeurs de biologie sensibilisent leur élèves sur ce sujet, même si cela doit déplaire à quelques inspecteurs.

L'impossible division

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C'est un fait dont les enseignants en sciences ne cessent de se plaindre : les élèves ne savent plus compter. Ainsi la division de tête devient pour les têtes blondes source de casse-tête.

Tentant d'expliquer le phénomène, Jean-Paul Brighelli remarque que l'enseignement des mathématiques, qui s'appuie désormais sur des "procédures personnelles auto construites", espère que les enfants découvriront par eux-mêmes les règles du calcul.

Si elle repose sur une crédulité naïve, cette forme de pédagogie est coûteuse en temps et bien peu convaincante en termes de résultat : les élèves ne savent plus compter, ne cessent de se plaindre les enseignants en sciences.

Source :
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-pourquoi-vos-enfants-ne-savent-plus-faire-une-division-27-02-2017-2107864_1886.php

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"Notre système éducatif s'est écroulé au point qu'un élève sur cinq quitte l'école sans savoir lire".
Hélène Carrère d'Encausse

Macron et Le Pen : un comparatif sur la question de l'école

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Dans le but d'éclairer les électeurs sur le scrutin qui va venir, la Société des Agrégés vient de publier un comparatif des deux candidats sur la question de l'école.

Au sujet de l'école primaire, Emmanuel Macron envisage de limiter les effectifs à 12 élèves par classes en CP et CE1 en zone prioritaire. Marine Le Pen, de son côté, souhaite recentrer le programme sur l'apprentissage des fondamentaux pour repousser les inégalités scolaires (50 % du temps sera consacré au français).

Pour ce qui est de la réforme du collège, Monsieur Macron entend rétablir les parcours bi-langues dits « européens » et les cours de langues anciennes. Madame Le Pen veut quant à elle abroger le décret qui l'institua.

En ce qui concerne les classes préparatoires et les concours de recrutement, la candidate du Front national s'engage à défendre le concours de l'agrégation et à protéger ces dernières. De ces deux questions, le candidat d' "En marche" ne dit rien.

Au sujet des professeurs et de leur statut, Emmanuel Macron souhaite recruter de 4 à 5000 enseignants en plus. En outre, une prime de 3000€ sera accordée par an pour les enseignants de REP. Quant à Madame Le Pen, elle assure que leur carrière évoluera en fonction du résultat de leurs inspections.

Pour le candidat d' "En Marche", le slogan, en matière d'éducation est le suivant : « Garantir à chaque élève une scolarité qui lui permette de se construire, de s'épanouir et de réussir ». Pour la candidate du Front national, le mot d'ordre est celui-ci : « L'Ecole doit renouer avec des principes essentiels : le savoir et le mérite. »

Source :
http://www.liberte-scolaire.com/actualites/macronle-pen-leurs-programmes-educatifs-detailles-en-reponse-a-la-societe-des-agreges/

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